Jennifer Janiec : « Je suis pressé de revivre la course de nuit »
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Jennifer Janiec : « Je suis pressé de revivre la course de nuit »

Triple championne de France féminine camions, Jennifer Janiec livre ses attentes pour la 39e édition des 24 Heures Camions (28-29 septembre 2024) et explique l’engouement croissant des spectateurs pour cette épreuve. Découvrez le témoignage d’une pilote passionnée et déterminée.

Vous allez participez à la 39e édition des 24 Heures Camions. Quel moment avez-vous hâte de vivre et pourquoi ?

« Les 24 Heures Camions sont le plus gros week-end de la saison et c’est celui que j’attends toujours avec impatience. Ce que j’attends le plus, c’est la course 2 qui se déroulera de nuit. L’an passé, ça avait été une belle expérience et je suis pressé de revivre ça. »

Comment expliquez-vous que les 24 Heures Camions attirent, chaque année, de plus en plus de spectateurs ?

« Les 24 Heures Camions sont une expérience à vivre. L’an passé, 80 280 spectateurs ont assisté à l’épreuve. En dehors des courses, tout est réuni pour passer un moment en famille à travers les animations, le village ou l’espace emploi. Tout est fait pour séduire de nouveaux spectateurs alors c’est normal que l’affluence augmente. »

Vous figurez à la 16e place du championnat de France camions. Comment évaluez-vous vos principaux concurrents cette saison ?

« Mes principaux rivaux sont très forts. Le niveau a largement augmenté. Les performances des camions suivent la même tendance. Sur le plan du pilotage, il y a des pilotes talentueux. Il faut véritablement s’accrocher pour suivre le rythme. »

Comment avez-vous débuté votre carrière dans le sport mécanique et qu’est-ce qui vous a attiré vers le championnat de France camions ?

« J’ai débuté ma carrière dans le sport mécanique à l’âge de 15 ans. J’ai commencé par une école de pilotage en Formule Renault. Ainsi, j’ai participé à quelques courses en Coupe de France, néanmoins j’avais un petit peu de mal à trouver ma place. J’ai eu l’occasion de tester le camion de mon frère lors d’une séance d’essais privés et c’est comme ça que je me suis retrouvée en championnat de France camions. »

Comment percevez-vous l’évolution de la place des femmes dans votre sport et quelles améliorations aimeriez-vous voir ?

« Le sport automobile s’ouvre de plus en plus. Dans le camion, c’est encore un petit peu compliqué. Mon espoir, c’est de voir de plus en plus de femmes s’engager dans ma discipline à l’avenir. Nous pourrions imaginer la création d’écoles de pilotage ou des sessions réservées aux pilotes féminines afin de leur faire découvrir le pilotage d’un camion. Il faut lever tous les freins à leur engagement tels que la constitution du budget, la création d’une structure ou la prise d’expérience. L’idéal serait de mettre un package à leur disposition. »

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