Comment avez-vous réagi lorsque vous avez su que vous alliez vous produire sur la scène des 24 Heures Camions ?

« C’est une scène unique, et le fait qu’on ait pensé à moi pour y participer m’a profondément touché. Ce n’est pas une opportunité que l’on reçoit tous les jours, alors je l’ai accueillie avec beaucoup de reconnaissance et d’enthousiasme. C’est un mélange d’excitation et de fierté. C’est un moment qui restera gravé dans ma mémoire. »

Comment les univers de la musique et des sports mécaniques se complètent-ils selon vous ?

« Selon moi, les univers de la musique et des sports mécaniques se complètent, car au cœur de ces deux mondes, il y a la notion de passion. Dans les sports mécaniques, tout est question de maîtrise, d'adrénaline, de concentration, mais aussi d’expression de soi à travers la performance. De même, la musique permet de canaliser ses émotions, de les partager avec un public, tout en exigeant discipline, précision et créativité. David Hallyday incarne parfaitement ce lien entre ces deux univers : pilote expérimenté, mais aussi artiste accompli, il montre que la passion pour la vitesse et celle pour la musique peuvent coexister et même se nourrir l'une de l'autre. »

La dynamique et l'énergie d'un circuit comme celui du Mans peuvent-elles influencer votre performance sur scène ?

« La dynamique et l'énergie d'un circuit aussi légendaire que le Bugatti peuvent clairement avoir une influence sur une performance scénique, même si c'est souvent une question de feeling et d'instant. Le Mans, avec son histoire, son public passionné et l'atmosphère électrique qui règne tout au long de l'événement, crée un cadre particulier. Chaque spectacle est unique. Lorsque l'atmosphère est euphorique, cela donne envie d'ajouter une touche d’improvisation, de jouer davantage avec le public et de rendre la prestation encore plus dynamique, plus festive. »

Avez-vous puisé des inspirations de l'univers des sports mécaniques pour certaines de vos chansons ? Si oui, pouvez-vous nous en parler ?

« Oui, l'univers des sports mécaniques a souvent servi de source d'inspiration pour des chansons, notamment en raison de l'idée de liberté, de vitesse et de voyage qu'il incarne. Par exemple, « Rouler vers l’Ouest » de Johnny Hallyday est un hymne à la route, à cette envie irrésistible de s’évader et de découvrir de nouveaux horizons, sentiments très proches de ceux ressentis par les passionnés de sports mécaniques. De mon côté, mon titre "Vers le sud", issu de l'album Puisque c’est écrit, reflète également cette dynamique. »

À l’instar des pilotes avant une course, avez-vous une routine particulière avant de monter sur scène ?

« Je n’ai pas vraiment de routine stricte avant de monter sur scène. Cependant, il y a un rituel qui me tient à cœur : m'assurer que toute l'équipe, que ce soit les musiciens ou les techniciens, se sent bien et prête. À l'instar des pilotes qui dépendent de leur équipe pour réussir une course, je sais que sans eux, le spectacle ne serait pas le même. Je prends donc le temps de vérifier que tout le monde est à l'aise, que l'énergie est bonne, car on forme un véritable collectif. Nous fonctionnons comme une écurie. Chacun a un rôle clé. »

À quoi les spectateurs doivent-ils s’attendre samedi soir lors de votre concert ?

« Ce sera un show composé de 50% de chansons de Johnny, pour rendre hommage à son répertoire légendaire, et 50% de titres issus de mon propre univers. Le tout sera teinté d’une ambiance résolument rock’n’roll, un style qui me correspond et auquel j’accède le mieux. Sur scène, je ne m'économise jamais. Mon objectif est de donner le meilleur de moi-même pour offrir un moment fort à chacun. Je veux que le public ressente l’énergie et la passion qui m’anime, et que chacun reparte avec des souvenirs marquants. »